Occlusion Intestinale

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Occlusion intestinale
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image Présentation image
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Une occlusion intestinale, c’est l’interruption partielle ou totale du transit intestinal résultant de plusieurs mécanismes.

Il existe trois types d’occlusion :

  • L’occlusion par strangulation appelée également strangulation intestinale.
  • L’occlusion par obstruction appelée également occlusion mécanique simple.
  • L’Iléus paralytique ou pseudo occlusion intestinale.
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image Les causes de l’occlusion intestinale image
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Il peut s’agir :
  • D’une absence, d’une disparition du péristaltisme intestinal (mouvements de contraction des muscles intestinaux) aboutissant à ce que l’on appelle Iléus fonctionnel (occlusion fonctionnelle) ou paralytique.
    Ceci résulte le plus souvent, d’une chirurgie de l’abdomen, d’un abus d’utilisation de médicaments contenant des opiacés (dérivés de l’opium), d’une pathologie associée (abcès, hématome, pancréatite), d’une inflammation intra abdominale, d’une carence en potassium, d’un syndrome de Hirschsprung ou d’Ogilvie.
  • Une tumeur cancéreuse, et fréquemment une tumeur bénigne, constituent quelquefois un obstacle à la progression du transit intestinal. Cet obstacle peut également être matérialisé par un bézoard, une maladie inflammatoire, une diverticulite (infection des diverticules intestinaux), des ascaris ou un calcul de la vésicule biliaire.
  • Un déficit circulatoire intestinal entraîne un infarctus (destruction des tissus composant les parois intestinales) de nature artérielle ou veineuse.
  • L’occlusion intestinale par strangulation est la conséquence d’un étranglement, d’une torsion des intestins par une bride (cicatrice) ou d’une torsion d’une portion trop longue du côlon sigmoïde sur un même (volvulus). Ceci est quelquefois le résultat d’une invagination ou d’une hernie (inguinale ou crurale).
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image Les symptômes de l’occlusion intestinale image
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L’interrogatoire recherche des antécédents (intervention chirurgicale). Il précise également la brutalité d’installation de façon à orienter le mécanisme de l’occlusion intestinale (iléus fonctionnel, strangulation, etc…).

Pour toutes les occlusions intestinales, c’est l’accumulation des sécrétions (liquides) et des matières en amont de l’obstruction ou de la paralysie qui crée une distension très importante de l’intestin.

Les symptômes apparaissent plus rapidement si l’obstacle siège au niveau de l’intestin grêle.
Leur survenue progressive indique une diminution du péristaltisme intestinal.

  • Douleurs très intenses qui évoluent par crises suivies d’accalmie.
  • Arrêt de passage des matières et des gaz.
  • Vomissements.
  • Distension de l’abdomen (météorisme).
  • Déshydratation plus ou moins importante susceptible d’entraîner un état de choc avec chute de la tension artérielle est parfois insuffisance rénale.

La radiographie de l’abdomen confirme le diagnostic. Elle montre une image typique avec une clarté gazeuse surmontée d’un niveau horizontal liquidien qui indique la situation anatomique de l’obstacle.

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image Les traitements de l’occlusion intestinale image
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Une occlusion intestinale par strangulation nécessite une prise en charge thérapeutique immédiate : l’intervention chirurgicale doit être rapide (dans un délai de quelques heures).

En effet, dans ce cas, il existe un risque de gangrène (destruction) de l’intestin et de survenue de perforation.
S’il s’agit d’une occlusion par obstruction mécanique, l’intervention est moins urgente et peut attendre parfois 24 heures voire un peu plus. Il est tout d’abord procédé à une aspiration du contenu de l’estomac, qui a pour but de diminuer la distension de l’intestin.

La correction du déséquilibre hydroélectrique (carence de liquide, de minéraux et de vitamines, entre autres) se fait à l’aide de perfusions. L’intervention chirurgicale a pour but de lever l’obstacle. Celle-ci doit être d’autant plus rapide que l’occlusion est susceptible d’être due à une strangulation (étranglement).

Dans certains cas, le chirurgien, après avoir retiré l’obstacle et éventuellement enlevé une partie de l’intestin, ne procède pas immédiatement au rétablissement de la continuité du tube digestif.

Dans ce cas, l’intestin est abouché (connecté) de manière provisoire à la peau : c’est ce que l’on appelle l’anus provisoire (colostomie).

Par la suite, le chirurgien effectue un rétablissement de la continuité intestinale. Ce procédé est choisi dans les cas où l’on craint une cicatrisation défectueuse des sutures intestinales, généralement associée à un risque élevé d’infection.

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