Une occlusion intestinale par strangulation nécessite une prise en charge thérapeutique immédiate : l’intervention chirurgicale doit être rapide (dans un délai de quelques heures).
En effet, dans ce cas, il existe un risque de gangrène (destruction) de l’intestin et de survenue de perforation.
S’il s’agit d’une occlusion par obstruction mécanique, l’intervention est moins urgente et peut attendre parfois 24 heures voire un peu plus. Il est tout d’abord procédé à une aspiration du contenu de l’estomac, qui a pour but de diminuer la distension de l’intestin.
La correction du déséquilibre hydroélectrique (carence de liquide, de minéraux et de vitamines, entre autres) se fait à l’aide de perfusions. L’intervention chirurgicale a pour but de lever l’obstacle. Celle-ci doit être d’autant plus rapide que l’occlusion est susceptible d’être due à une strangulation (étranglement).
Dans certains cas, le chirurgien, après avoir retiré l’obstacle et éventuellement enlevé une partie de l’intestin, ne procède pas immédiatement au rétablissement de la continuité du tube digestif.
Dans ce cas, l’intestin est abouché (connecté) de manière provisoire à la peau : c’est ce que l’on appelle l’anus provisoire (colostomie).
Par la suite, le chirurgien effectue un rétablissement de la continuité intestinale. Ce procédé est choisi dans les cas où l’on craint une cicatrisation défectueuse des sutures intestinales, généralement associée à un risque élevé d’infection.
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